Samedi 16 avril, Michel Galopin nous avait conviés à visiter sa ferme à la Revellerie, à Charentilly.
Amoureux de ses 18 vaches, le mot n’est pas trop fort quand on voit comment il leur parle, et il dit que c’est réciproque, il parle de son métier avec passion. Il ne regrette pas du tout son ancien métier de technicien électronique, et c’est avec plaisir qu’il va les traire, tôt le matin, et le soir par tous les temps.
Il a construit un local avec une cave où il fait ses fromages pour garder une température basse et une hygrométrie adaptée.
Il utilise différents ferments d’autrefois qu’il « fait » lui-même, suivant qu’il veut obtenir de la tomme ou du camembert.
Les deux traites par jour donnent 200l de lait en moyenne qu’il faut valoriser, transformer en camembert, tomme et meule, mais aussi yaourts et faisselles sans oublier la crème et le beurre.
- 100l de yaourts par semaine
- Avec 20l de lait on obtient 10l de fromage blanc
- Avec 10 à 12l de lait on a 1kg de crème fraîche
- 20 à 25l de lait ou 2 l de crème donnent 1kg de beurre
- Le lait écrémé est donné aux vaches
Il fait des auto-contrôles, des analyses deux fois par mois.
Cette année il a eu neuf veaux, il les sépare des mères tout de suite, il leur fait sentir un vêtement à lui dès la mise bas et ensuite la mère et son petit reconnaissent son odeur et surtout sa voix car il leur parle sans arrêt! Il a installé des caméras pour savoir où en est le vêlage surtout la nuit.
Ses vaches paissent sur 18ha : un hectare par vache, que des prés. En plus, elles reçoivent du blé, de la luzerne déshydratée et du maïs, pour donner du goût au lait. Les céréales viennent au plus près de chez Vincent Raffault et de la ferme des Jouberts. La production est d’environ 7 000 litres de lait par an et par vache.
Ses vaches sont des pie-noire normandes et des normandes. Il n’a pas de taureau, l’insémination est artificielle.
Il vend surtout aux Amap(s) et aussi sur les marchés.
Avec l’Amap, nous aidons nos producteurs pour qu’ils nous proposent de bons produits de proximité.